L’ehrlichiose canine est due à l’infection des cellules sanguines de la lignée blanche par une bactérie intracellulaire à Gram négatif (Rickettsie) du genre Ehrlichia, dont la plus fréquente est Ehrlichia canis. Le vecteur de la maladie est la tique brune (Rhipicephalus sanguineus).

Ehrlichia est présente dans toute l’Europe. En zone d’endémie (pourtour méditerranéen), la séroprévalence peut atteindre 20 % suivant la région ⁽²⁾.

Après une phase aigüe de 1 à 4 semaines qui peut se manifester par une fièvre aigüe, un abattement, une perte d'appétit, l'infection devient chronique, avec des troubles hématologique et biochimiques : anémie, hypoprotéinémie, troubles de la coagulation ⁽³⁾ ou des troubles articulaires variables.

Les animaux asymptomatiques ou sub-cliniques sont fréquents et la maladie peut passer inaperçue pendant une longue période.

Devant un tableau clinique très polymorphe, le diagnostic sérologique, c'est-à-dire la détection de la présence d'anticorps, est indispensable pour attester de l'exposition à la bactérie. 

Speed Ehrli peut être indiquée dans les cas suivants : 

• En zone endémique ou lorsque la présence de tiques est élevée dans l'environnement, dépistage des animaux potentiellement porteurs avant leur introduction en collectivité et mise en place de mesures sanitaires adaptées.


• Prévention des risques de contamination lors de transfusion sanguine.  


• En présence de symptômes variables tels qu'un abattement, une fièvre ou des troubles hématologiques ou articulaires compatible avec une maladie à tiques

Le diagnostic étant parfois difficile en raison des signes variables, l'association de divers examens sanguins est souvent nécessaire afin de mettre en évidence la maladie.

1. Ajouter 1 goutte d'échantillon (sérum, plasma ou sang total EDTA/hépariné) dans le puit.

2. Ajouter lentement 5 gouttes de réactif dans le puit. 

3. Lire le résultat à 15 minutes. 

Evaluation des performances de Speed Ehrli et d'autres tests rapides en comparaison avec la méthodes de référence (ImmunoFluorescence Indirecte) chez 97 chiens provenant de zones endémiques et non-endémiques. 

(1) Martin C. - Les Ehrlichioses du chien, étude bibliographique, diagnostic et comparaison de trois kits de diagnostic serologique rapide de l’ehrlichiose monocytaire. Thèse Med Vet Lyon, 2004.

⁽²⁾ DAVOUST P., PARZY B. Actualité des ehrlichioses. Bull.Soc.Vet.Prat.France., 1995, 79(4), 183-204

⁽³⁾ DAVOUST P. et coll. : Ehrlichiose canine expérimentale. Etude clinique et thérapeutique. Rec. Med. Vet, 1991, 33-40

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